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| Sujet: Et si pour trouver de la tranquillité il suffisait d'un peu de verdure ?_June Mar 7 Avr - 12:23 | |
| Assise sur un banc, à l'ombre, au bord du lac, les yeux fermés. Je fouillais dans ma mémoire, ma mémoire d'humaine, un souvenir, j''en trouvai un. C'était un de ses nombreux jours ou le ciel était gris sans qui pleuve forcément, un de ces jours gris que l'Angleterre connait bien. J'avais 20 ans, dans deux jours je les aurais pour l'éternité, mais ça je ne le savais pas encore.Ce jour là, mes parents nous fîmes à mon frère, ma soeur et moi découvrir la mer, devant cette inconnu, je restais de marbre, mes parents guettaient ma réaction qui ne venait pas. A un mètre de moi, mes frères et soeur jouaient à s'éclabousser, il vinrent vers moi, ils me mouillèrent, moi et ma robe que mon père m'avait offert hier. Mais contrairement à mon habitude, je ne me mis pas en colère, les les regardaient et leur souris, j'avais l'impression que j'allais devoir les quitter, pour toujours. C'est Henry qui m'avait dit cela il y a quelques jours, il avait demander ma main, je l'avais accepter, ce serais un mariage d'amour, pas un mariage forcé.Mais mon père ne l'aimait pas, il disait qu'un être dont la peau était aussi pâle ne signifiait rien de bon. "Si seulement je l'avais écouté, pensais-je, je ne serais pas assise sur ce banc, à essayer de m'occuper!". Après ce jour à la plage, plus rien, le néant. Ah! Si, une douleur, une horrible douleur et une voix qui me chuchotait que tout allait bien, que j'étais juste en train de me transformer en ... vampire. J'ouvris subitement les yeux, jamais de tel souvenir n'avait été aussi clair.J'examinais mes vêtements, je portait simplement un jean avec un T-Shirt noir à manche longues et des lunettes de soleil, je devais passer pour une débile habillée comme ça alors que tout le monde était en manche courte, mais pensais-je, ce n'était pas de ma faute, je suis sensible au soleil.Pourtant à cet instant j'eus envie de redevenir humaine, de pouvoir m'allonger dans l'herbe et de bronzer. Soudain j'arrêtais de penser, jamais, non JAMAIS en 206 ans, je n'avais regretté ma nature, j'adorais courir dans les bois et les clairière, être libre comme le vent, libre. "Peut-être suis-je trop libre non ? Non, tu as toujours été comme ça, libre, distante, toiser les gens qui essayait de se lier d'amitié avec toi". Pour la première fois de ma vie, je n'avais plus du tout confiance en moi, et je compris que même si je n'aimais pas la compagnie des autres, il me fallait des amis, enfin peut-être pas tout de suite des amis, mais parler avec des gens, ne pas forcément rester cloitré. Je m'arrêtait de penser, je vit une ombre se rapprocher de moi."Qu'est-ce qu'on me veut encore ?" Toute mes résolutions, formulé deux secondes avant disparurent, "je ne suis pas faite pour la vie en société". |
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