« Un terrain de glace pour une femme de marbre. » ft. Noah

«

Et merde…

»

Spoiler:

La vie est composée de mouvements incessants, tel un train en marche vers une destination lointaine. Être une ermite n'a rien de bon. Je devrais peut-être réfléchir à la question plus souvent.. Parfois la solitude apporte un semblant de sécurité, de calme, de plénitude... Les apparences sont bien trompeuses. C'est le contraire qui arrive, lorsque tout vous retombe brusquement dessus, que votre cerveau réfléchit trop, et que vous n'êtes plus capable de rien... Appel téléphonique dérangeant mon étendue sur le lit. Soirée organisée. Plutôt bonne idée pour construire une vie sociale convenable. Bonjour les dégâts, le lendemain j'étais dans un état potable, juste les cheveux en pétard et loin d'être habillé de façon chic. Heureusement il restait à peine d'alcool dans mon sang,.Aucune envie de rester plus longtemps entouré de ces gens. Les boissons ne m'avaient rien apportées de bon, j'étais devenu amnésique pendant un labs de temps et m'étais retrouvé une fois de plus avec une fille sexy dans mon lit, et ça tout le monde était heureux de ma facilité ce soir-là et de cet exploit, sauf moi... Aucun n'avait pu me retenir plus longtemps, et inconsciemment je me dirigeai vers la patinoire. Pourquoi pas? Le temps n'était pas des meilleurs, alors autant en profiter, et se défouler. J'aimais la fraîcheur, la sensation dans un tel endroit. C'était bondé de monde, enfants accompagnés de parents, adolescents hautains...Je n'avais qu'un manteau fin sur le dos, une écharpe..J'enfilais les patins impatiemment, comme un gosse à qui on propose des bonbons. Non je ne voulais pas m'attarder. Je patinais rarement, mais j'avais cette sensation de douce euphorie malgré les musiques mal choisies qui passaient. Enfin je me lançais au milieu du tas. Le bruit des patins fendant la glace. Peu à peu le rythme se faisait plus rapide, régulier. Il y avait un monde fou, dont nombre de débutants. Je slalomais entre. Mes gestes devenaient presque mécaniques. Je ne faisais plus ni attention aux bruits, ni aux piaillements des gens qui m'entouraient et admiraient ma manière souple et calculée de patiner. Je fermais les paupières, faisant marcher un court instant mes sens me faisant souvent défaut, puis les rouvrait, recouvrant ma partie humaine. Mon visage sceptique se mit soudain à sourire légèrement. Pris dans mes pensées, j'avais failli foncer dans une jeune femme qui venait tout juste de s'étaler par terre, lâchant un juron et pour le coup me barrait la route. Je réagis directement, en la contournant, mais voyant que personne ne lui portait secours, et qu'elle risquait de causer d'autres accidents à un tel endroit, je me dirigeai vers elle. Je tendais ma main sans gant mais chaude vers la sienne, que j'attrapais, elle fut presque obligée de l'agripper à son tour. Je voyais enfin son visage, je n'avais pas une gamine en face de moi. Je ne savais que lui dire, après tout c'était une femme, et peut-être qu'elle me gueulerait dessus.. Je gardais sa main dans la mienne jusqu'à ce qu'elle soit en parfait équilibre, sur le bord, et à l'abri des autres patineurs maladroits. Je regardais alors son corps, sa peau, vérifiant son état, pour être sûr qu'elle n'étais pas blessée.

« J'ai bien failli vous rentrer dedans. La prochaine fois vous feriez mieux de venir avec un garde du corps pour éviter de vous faire écraser sur la piste... sinon vous vous sentez bien, pas de dégâts? »

Je la regardais chaleureusement, bizarrement je n'avais pour le moment pas envie de l'engueuler...

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Poser mes mains sur la glace sans gants ne me gênait pas le moins de monde, cela était même agréable, bon cela aurait peut-être parût étrange que la glace fonde sous mes doigts brûlants aux yeux d’un mortel ; mais je n’y pensais point et ne m’y attarda pas. Car une main inconnue vint à ma rescousse. Par réflexe je l’attrapa, espérant que l’eau glacial sur mes mains ferait diminuer la température si étrange et anormale de mon organisme. Je me laissa guider par les mouvements inconnus et si habiles qu’exerçaient l’homme inconnu. Une fois au bord de la piste, je m’accrocha fermement aux barrières, me disant que je n’allais plus jamais les quitter. Puis une odeur vint m’alerter, elle m’aurait rendu nerveuse normalement par sa ressemblance avec celle d’Eurydice, vampire... Mais elle était soutenu par un timbre agréable tel celui d’Adonis. Cette odeur était d’une subtilité incroyable, mélangeant deux opposés tels que le sucré et le salé mais qui s’accordaient si bien ensemble. Je me demandai d’où pouvait provenir cette odeur, d’un couple humain-vampire ? Sans doute... Jusqu’à ce que je me souvienne de la présence de mon jeune héros qui m’avait aidé. Je posa alors mes yeux pour la première fois sur son visage qui me parut... indescriptible. Tellement de subtilité et des détails mélangés, entremêlés qui s’accordaient si bien ensemble, telle une symphonie triomphale joué à l’unisson par deux cents musiciens. Je tenta de ne pas me laisser distraire par sa beauté d’Apollon, car l’odeur venait visiblement de lui J’étais quelque peu effrayé, je ne savais pas ce qui fallait faire en présence d’un vampire, et encore moins dans un lieu public... Le peu que j’avais rencontré était tellement... gentil et accueillant que j’en avais oublié qu’ils étaient nos premiers ennemis. Mais la subtilité de son odeur mélangée à celle d’un humain et sa propre voix me firent sortir de mes nombreuses pensées.

« J'ai bien failli vous rentrer dedans. La prochaine fois vous feriez mieux de venir avec un garde du corps pour éviter de vous faire écraser sur la piste... sinon vous vous sentez bien, pas de dégâts? »

Un sourire se dessina alors sur mon visage, il était plutôt chaleureux. Et bien que je détestais ce genre de personne, ceux qui était si aimable à un point... agaçant, je ne prit aucune peine à rentrer dans son jeu, bien que je n’avais jamais appris la politesse, je m’y forçai.

«

Vous connaissez des gardes du corps qui savent patiner, vous ? Et heu… non je n’ai rien de cassé, mais merci de vous en inquiéter.

»

Répondre à la deuxième question ne m’avait valut même pas un coup d’oeil sur mon corps. De toute façon si j’aurai eu quelque chose de mal foutue dans mon corps, l’anomalie ne tarderait pas à être réglée à une vitesse hors du commun.

Spoiler:

Une main légèrement chaude. Douce, glissante, mouillée. Elle l'avait posée à même le sol. J'étais dans l'obligation de la serrer un peu plus. Une main, un visage inconnu. Une peau douce. Je la lâchais enfin, elle ne semblait plus vouloir tomber, s'agrippant avec fermeté au bord de la patinoire. Je tachais néanmoins de faire attention aux apparences, et à me maîtriser. C'était un endroit publique, et malgré le fait que je me sois bien calmé, il ne fallait pas faire de gaffe... La glace me rappelait d'anciens paysages, autres horizons du passé. J'aimais la sentir par tous les sens, me rappeler d'une enfance perdue. Des reliefs accidentés que j'admirais tant, et toujours. J'observais son corps fin, sa chevelure soyeuse. N'accordait-elle aucune importance au fait qu'elle soit tombée, qu'il y ait des possibilités qu'elle se soit fait mal? Etonnant, je m'attendais à ce qu'elle soit énervée ou se plaigne, après tout je voyais souvent les gens réagir de cette manière. Je croisais son regard qu'elle déposait enfin sur moi. Tout en elle avait une certaine subtilité, ses traits, son corps fin... Cette jeune femme me troublait, inconsciemment je ne pouvais m'empêcher de la regarder à mon tour, de plonger dans ses pupilles verdâtres. Je m'y perdais, j'étouffais. Ma conscience avait disparu. Sa voix me fit quitter mon rêve, elle me répondait. Quel imbécile j'étais. Il suffisait que je m'approche de trop près d'une femme avec un peu de charme, un sourire ravageur, une voix délicate, une expression marquant du caractère, pour que j'ai encore ces impulsions qui me reviennent. Son odeur avait quelque chose de spécial...Elle me rappelait de récents souvenirs, m'emplissait d'ivresse. Cette fille était malsaine. J'étais allergique au sang, il fallait que j'arrête de penser à toutes ces imbécillités! Je débordais de folie, et je savais qu'en même temps j'étais maintenant capable de ne plus boire de sang, j'avais arrêté, après avoir trop tué, assoiffé, développant une allergie de plus en plus prononcée... Je répondais à son sourire, son ton, ses mots m'amusant et me repoussant à la fois. J'étais forcément curieux devant la jeune inconnue, elle m'intriguait plus que tout.

« A dire vrai, je ne crois pas non, après tout les gens qui possèdent des gardes du corps ont sûrement autre chose à faire...Tant mieux, je suis loin d'être bon en pansement! »

Je ne lisais pas clair en elle. J'avais juste cette vie horrible de rester en sa compagnie. Il y avait cette proximité entre nous, ce mystère indéchiffrable. Malgré mon odorat souvent défaillant, je sentais son souffle chaud, doux...

Spoiler:

Plus notre distance de sécurité diminuée, plus je stressai à l’idée d’être plus prêt de ce corps si étrange et inconnu. Je sentais l’eau s’évaporer de mes mains, me quitter lâchement sans aucun espoir. Mes collants étaient trempés mais cela m’était complètement égal, non pas parce que je savais qu’elle allait bientôt partir en fumée elle aussi, mais parce que j’avais devant moi la plus belle créature de l’univers, ou du moins de notre système solaire. Il fallait que je me contrôle pour ne pas oublier le contexte qui m’entourait, car j’aurai pu rester dans les yeux de l’inconnu une éternité et bien plus encore. Un être humain serait d’autant plus sensible à son charme que moi, non à dire vrai cela était impossible. Je ressentais cette immense envie de me jeter dans ses bras, de le toucher, mais je ne pouvais pas. Je ne savais pas quoi faire dans une telle situation. Personne ne m’avait dit comment il fallait d’y prendre lors d’une imprégnation. J’étais encore sous le choc, on m’avait bien évidemment prévenu de ce que l’on pouvait ressentir lors d’une telle épreuve, mais je ne l’avais pas imaginer comme telle… loin de là. C’était beaucoup plus… intense que ce que j’avais pu imaginer, beaucoup plus grandiose, semblable à une gifle dès le réveil mais avec BEAUCOUP, beaucoup plus de douceur…

Je n’étais jamais tomber amoureuse, ou du moins jusqu’à maintenant. J’étais tomber plusieurs fois sous le charme de telle ou telle personne mais rien de comparable à cela. Je ne savais quoi faire dans cette situation. Il répondit à ma propre réponse et il parvint à m’arracher un sourire digne de ce nom. Je n’ai pas le souvenir d’avoir eut besoin d’utiliser un pansement un jour dans ma vie, peut-être durant mon enfance mais j’étais déjà bien solide en tant que descendante de l’espèce loup-garou. Ma peau était à la fois solide et élastique à un point qu’elle en était impossible de la franchir avec un poignard même parfaitement aiguisé. Mes mains tremblaient, il fallait que je me contrôle, se transformer dans un tel endroit ne se faisait pas, beaucoup trop de personne en serait témoins. Mais elles tremblaient de plus en plus, l’émotion était trop forte et en même temps tellement parfaite. Il fallait que je sorte de cet endroit avant que quelque chose ne se passe.

«

Il… Il faut que j’y aille.

»

Je me dépêcha d’avancer bien que j’en étais incapable sans m’accrocher fermement aux barrières de sécurités. Pourquoi il y avait-il si peut de possibilité de sortie dans une patinoire ?

Spoiler:

«

A...attendez...Je ne connais même pas votre prénom.

»

«

Penny-Lane Bonnie Mary Hendrix.

»

«

Au moins vous êtes unique. Je n'ai jamais entendu pareil nom!....Noah Gabriel Tawnsend

. »

Spoiler:

«

Quel âge as-tu ?

»

Spoiler:

22ans...

depuis la guerre..

Louve...

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«

Qu’est-ce que tu es ?

»

Spoiler:

» Les sensations fortes, rien de telles pour démarer la journée du bon côté... ::Noah chou::
» I'm not alone [Pv Noah]
» You'll never dream of breaking this fixation.| Noah.
» Noah G.T «regarde un peu mon ombre, perds toi dans mes songes..
» « wellington park : un lieu emplis de vie , le bonheur à l’état pur. » _ noah.