Noah G.T «regarde un peu mon ombre, perds toi dans mes songes..

CAN YOU SEE MY RED SKY?

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&
.?LJ?.

« La vie est une ombre qui marche, un pauvre acteur qui se pavane et se trémousse une heure en scène, puis qu'on cesse d'entendre. »

■ let's put an identity on your skin

NOM. PRENOM(S):

SURNAME:

AGE& PLACE OF BIRTH:

;

NATIONALITY:

NATURE.GROUPE:

OCCUPATION:

■ under my skin.

PSEUDO. PRENOM. SURNOMS:

AVATAR:

(les fans hystériques partez loin! c'est juste un bon acteur -_-)

SEXE:

M

AGE:

~~Absynthe &ça veut tout dire, je ne m'épanouirai pas en descriptions vous repoussant..~~

PRESENCE: 5/7

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■ and you think like us, a banishment far away

Les aubes sont navrantes. Toute lune est atroce et tout soleil amer.

rimbaud

Mon corps était changé. Toutes ces années filaient entre mes yeux. Le vent ne déchirait plus mon visage. Je restais allongé sur la terre boueuse. Mourir, j'aurai dû. Cette enfance passée, faite d'amour innocent. Et ces quelques heures arrachées à la vie, à la voir se déchirer face à vous. Morts voila ce que deviennent les êtres aimés. Aucune fleur sur une tombe, des corps oubliés, mutilés, pourris on ne sait où sous la terre. Pas de visage heureux dans les souvenirs, mais ce visage de souffrance sous les balles, l'expression changeante quittant ce monde. Deux corps pris de convulsions, pris de court par le destin, les yeux tournant, regardant une dernière fois le ciel, puis s'effondrant à terre, gisant au sol. Les balles transcendant l'air, fuir, courir au plus vite. Oublier ce qui a été vu, décimés, la violence de la tuerie sous mes propres yeux. Gorge sèche. Ne plus penser qu'à soi, les attaches ,n'existent plus. Essayer de survivre. Ca semblait impossible. Ces bruits de pas, de cris, m'arrachaient des sanglots. Ca n'avait plus de sens.
Un groupe se battait. Inconnus. Je m'y joignais sans trop réfléchir. Les voyant tomber à mes côtés les uns après les autres. Certains semblaient inhumains, mais j'étais trop aveuglé par ma peine, la rage, pour voir ce qui m'entourais. Il fallait que je tue, les venge. Frapper à pleine poignée, tirer sur tout ce qui bougeait. Encore des cris, des corps de plus tombant.
Belfast, ville de ma survie. Dernier endroit habitable. Nous les avions eu. Mais rien ne s'était calmé en moi. Je n'avais trouvé aucun apaisement. Rien ne soulageait ce coeur battant trop vite. Ce déchirement intérieur. Dans ma détresse je commettais n'importe quoi. Il n'y avait plus de limite. J'apprenais alors la vraie nature de ceux avec qui j'avais combattu...Ce n'était que rumeur, mais je sentais que c'était bel et bien réel. Je ne pouvais oublier, fouillait soir et matin pour en apprendre plus. Tombant enfin sur un vampire, je le manipulai, le prenais par les sentiments, puis le suppliais, le harcelais, il fallait que je devienne tel que lui, j'en ressentais un besoin énorme, qui me calmerai peut-être. Je devais essayer. Que cela me coûterait-il? Mordu. Une transformation se faisait sentir. Je connaissais les conséquences immédiates mais tâchais de les ignorer. Et cette douleur vivace, horrible, qui me prenait durant un nombre de jours semblant une éternité, l'enfer. Et je criais à la mort, qu'on me tue. Des contractions dans tout mon corps, les veines palpitantes, une fièvre intense. Une maladie, qui me laissais cloué dans une pièce noire, ne supportant plus la lumière, tapant contre les murs, brisant tout. Enfermé dans une démence. Puis plus rien. Revenu à la normale? Non, bien sûr que non...je m'apercevais que mes capacités n'étaient pas exactement celles décrites...J'étais raté. La force, la rapidité, la froideur. Tout semblait correspondre. Une soif de sang me brûlait. Il me fallait encore commettre des meurtres. Calmer ce sentiment. Non, il ne se calmait pas. Je tuai sans réfléchir, comme si la guerre était encore présente, mais en moi. Personne ne pouvait me calmer. J'étais aussi passé, grâce à ce changement de nature, de l'état de sourd, à une ouïe extrêmement développée. Je n'avais aucune soif de vivre...
Ce trop plein de sang humain, fit découvrir, que je réagissais bien étrangement après avoir bu. Allergique au sang, de plus en plus prononcé. Tiraillé, j'arrêtais pour le sang animal ne me rassasiant jamais, j'étais pourtant bien obligé....

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Ce ne sont pas les lieux, c'est son coeur qu'on habite. milton

Le ciel assaillaient la ville de grosses gerbes d'eau. Il vomissait son trop plein, le soleil n'embrassait plus les nuages noirs... Il gèle là sous ses yeux. Une souffrance profonde, un chaos profond dans ses prunelles vrillant le vide, puis les habitants. Trahissant la chaleur de ses paroles, son sourire remplit de vie. Il est planté là, la journée. Le soir il rentre dans son appartement minuscule, s'y morfond, seul. Un ténébreux, les cheveux miel, jamais coiffés. Une légère barbe oubliée de rasée. Cet air rêveur, charmeur. On ne peut oublier ce visage. Un corps musclé, fin, gracieux. Cette façon simple de se comporter. Tout en lui donnerait envie de l'observer pendant des heures, essayer de passer à travers ses traits. Et je le regarde, rire, reprendre vie. Ce passé qui le ronge, ces erreurs cruelles.. Tout se réanime, il reprend contact avec le monde extérieur, connaît une vie sociale remplie, diverse. Mais s'attacher est encore trop difficile. Il fuit ces sentiments qui le prendrait trop profondément. La guerre, voila qui a détruit la population. Et il observe, analyse, parle, mange, écoute en silence.. Ca reprend un sens. Reconstruire. Faire de la musique, lire, occuper ce temps qui n'en n'est plus désormais, qui se prolonge constamment... Et la mort qui l'a enfin oublié. Cette façon d'être devenu ironique, philosophe par apport à elle. D'approcher les gens, en repoussant ses impulsions profondes. Ils tous qu'il ne pourrait oublier, être amnésique, malgré ce passage douloureux, ce changement, la mémoire ne fait pas défaut. Mais, il se retrouve enfin, lui. Un coeur qui ne bat plus, mais une âme qui reviens des cendres...

■ stay on transat with us, leave out all the rest

Gourmand, dormeur, fumeur, impulsif, lunatique, naturel, charismatique, intelligent, réfléchit, généreux, observateur, méfiant, parfois drogué, ambitieux, cultivé, un peu sportif car trop flemmard, mystérieux, bordélique, vivant, voyageur, compréhensif, orgueilleux, fêtard, intransigeant, chocolat& café& rhum addict, charmeur, flâneur, franc, divertissant, parfois impatient, courageux, différent, perdu, malchanceux, virril, apaisant, attentif, surprenant...

Ma silhouette vacille. J'aimais sentir l'amour, puis la haine dans ses yeux, déclencher ce flot massivement électrique. Les rafales battant ses fins cheveux dans le vide.
Ecouter la musique, monter le son, fermer les yeux. L'impression d'être bercé au milieu des nuages, entouré d'un aura protecteur. Voir le soleil éclairer à mi-temps, rougissant, blanchissant cet effet de lumière à l'intérieur des paupières brûlantes.
Courir jusqu'à l'essoufflement, comme si ça vie en dépendait.
Sourire enfin au peuple épargné.
Se sentir vivre, bouger.
Oublier cette allergie au sang humain. Accepter d'être anormal.
Bosser, dormir, manger...Sentir la chaleur d'un regard, échanger.
La vie est-elle bien là? Suis-je encore capable d'aimer?
Rêver de ces visages gravés dans mon esprit, ces expressions qui ne reviendront pas de l'enfer.... Et ce rire coulant dans la gorge, aussi près du ciel pâle.
Et ta peau, oui si fragile et douce, effleurée du bout des doigts..
La vie, la Mort. Ce tout et ce rien vide, violemment silencieux.
Tout semblait plus dur après la bataille, une guerre intérieure beaucoup plus sanglante. Un sang s'agglutinant et combattre encore..
Les narines se délectant devant ces odeurs, cette terre, ces poussières inconnues..

« Enfin, un jour de novembre, le bateau parvient à sa destination, mais il ne veut pas en descendre. Quitter le bateau, c'est quitter vraiment ce qui le rattache encore à sa terre. Il fait très froid. Le ciel est couvert. Il respire l'odeur du pays nouveau. Il ne sent rien. Il n'y a aucune odeur. C'est un pays sans odeur. » Passage modifié de Philippe Claudel

» gemma melgerson ; une folle dans la nature ?
» You'll never dream of breaking this fixation.| Noah.
» « Un terrain de glace pour une femme de marbre. » ft. Noah
» « wellington park : un lieu emplis de vie , le bonheur à l’état pur. » _ noah.
» Les sensations fortes, rien de telles pour démarer la journée du bon côté... ::Noah chou::