« wellington park : un lieu emplis de vie , le bonheur à l’état pur. » _ noah.

"Notre grand tourment dans l'existence
vient de ce que nous sommes éternellement
seuls, et tous nos efforts, tous nos actes
ne tendent qu'à fuir cette solitude."
Guy de Maupassant , La solitude.

[dsl de ce post pourri; j'ai honte je peux pas montrer l'exemple...bref j'espère que tu arriveras à rép, je vais dodo

La solitude. Ma meilleure compagnie. Le silence. Ma plus douce mélodie. L'obscurité. Mon seul réconfort. Je n'ai jamais été faite pour vivre en communauté ; avec les autres. Je n'ai jamais su me mêler correctement au commun des mortels. Pendant des années ; cela ne me dérangeait pas le moins du monde de dévoiler certaines de mes capacités vampiriques à ces humains ; les moins que rien. Je ne les craignais pas. Je ne craignais pas qu'ils révèlent mon secret. Je ne savais que trop bien comment ils finiraient. Quel serait leur destin. J'en éprouvé un plaisir et une satisfaction telle qu'il est difficile de le décrire. Je n'ai aucune honte de ce que je suis. Je n'ai aucune honte ce que j'ai été. C'est une partie intégrante de ma vie. Celle qui fait ce que je suis à présent. Je ne suis toujours pas douée pour me fondre dans la masse. Quoique je dise ; quoique je fasse ; je sors du lot. J'en ai finis de ma période extravertie ; maintenant je suis quelqu'un de sage et réfléchie. Un peu trop sage et sans doute un peu trop réfléchie. Jamais vous ne me verrez vous sourire. Jamais vous ne me verrez me joindre à votre conversation. Je me contente de vous observer. Vous analysiez. Tenter de mieux comprendre l'espèce humaine. Cela ne m'a jamais fasciné ; pas plus que cela du moins. Mais depuis cette guerre ; je dois dire que ma vision des choses à changer. J'aimerais tellement comprendre comment de simples humains peuvent être aussi barbare que ceux que j'ai combattus. J'aimerais comprendre pourquoi certains ont été assez bête pour tenter de combattre à nos côtés. J'aimerais qu'une simple formule réponde à toutes mes interrogations ; mais la nature humaine est beaucoup plus complexe. Et puis il y a ce garçon. Ce garçon si étrange. Je pourrais passer des heures à tenter de le comprendre ; j'en suis incapable. Il remet en doute toutes les connaissances que j'ai acquise en psychologie. Un doctorat de pacotille ? J'ai beau l'observer ; tenter de lui parler pour apaiser ma soif de curiosité ; rien n'y fait. Me le sortir de la tête et assez compliqué ; je dois l'avouer. Vous dire que cela me dérange au plus au point semble être une évidence puisque moi ; je ne suis pas de ce qui accorde de l'importance aux autres.

En quête d'un endroit serein et appréciable ; c'est vers le parc que j'ai jeté mon dévolu. A cette heure si paisible ; j'étais persuadée que personne ne pourrait venir me déranger. J'étais persuadée de n'avoir à subir la présence de personne. J'étais tellement naïve parfois. Mon problème est que je suis incapable de me mettre à la place des humains et j'ai donc beaucoup de mal à prévoir leur comportement. Si je suis une personne très intelligente ; j'ai encore énormément de chose à apprendre. Je ne cautionne pas les actes délibérés ; les décisions prisent sur un coup de tête. J'ai appris certaines choses sur le comportement des humains et voir que certaines personnes transgresse ces règles me semble stupide. Un peu à l'image des vampires contre nature ; qui sont fait pour se nourrir de sang humain mais qui s'obstinent à s'abreuver de sang animal. Je fais plus ou moins partie de cette catégorie ; mais mon statut de noble fait que je me sens nettement supérieur aux autres. Seul sur mon banc ; une petite brise fraîche caresse les traits parfait de mon visage. Ce visage si étrange et fascinant aux yeux du commun des mortels. Ils me trouvent belle ; irrésistible ; fascinante ; passionnante ; intrigante mais tout aussi effrayante. J'en suis on ne peut plus consciente et c'est une chose qui me plait. Etre aussi crainte que convoité est un sentiment plus que plaisant. Profiter une dernière fois de ce calme ambiant ; prendre une dernière bouffée d'être fraîche juste pour le plaisir de se sentir un minimum existant et attendre qu'il arrive. Cet odeur plus ou moins familière qui trahit la présence de quelqu'un. Pas un humain. Pas un vampire. Un hybride. Savoir que dans quelques secondes à peine ; il sera à votre hauteur. Je ne suis pas quelqu'un qu'on peut surprendre facilement. Immobile sur ce banc ; même mon teint pâle à du mal à ressortir de cette nuit noire. Noah Townsend ; à quelques centimètres de moi. Il ne remarque pas ma présence ; jusqu'à ce que je daigne faire un minuscule mouvement. Un sursaut qui me laisse afficher une ébauche de sourire. Noah n'est pas un de mes proches ; mais c'est quelqu'un que je supporte et avec qu'il est plaisant de converser parfois. Il est tellement similaire à son arrière ; arrière grand père. Un ressemblance frappante ; époustouflante. La seule chose qui fasse que je lui porte un minimum d'intérêt.

« Je ne me savais pas aussi effrayante ... »

Ma voix venait de troubler ce silence. Douce ; fine ; mélodieuse et au timbre parfait. Elle ne collait pas vraiment alors l'allure que je dégageais. J'étais une personne très froide et ma voix semblait chaleureuse et mielleuse ; voir même rassurante. Un contraste que j'appréciais. Combien ont succombé après leur avoir susurré des mots au creux de l'oreille ? Je ne les comptent même plus … Ma voix était rassurante ; mon expression était glaciale. Je réprimais cette envie de lui dire qu'il n'était pas fait pour être hybride ; qu'il était ridicule de voir qu'il n'avait pu sentir ma présence ; que c'était pathétique de le voir bondir ainsi mais c'était à la fois ce qui le rendait unique ; ce qui faisait qu'il avait un certain charme. Je me refusais d'être détestable avec lui ; j'avais autre fois eut beaucoup trop d'affinité avec son ancêtre pour cela.

Spoiler:

Tout pourrait s'écrouler, se détruire sous mes yeux que je ne réagirais pas. Je regarde ce paysage, impuissant, devant ce à quoi j'ai participé. Et pourtant les remords ne viennent pas. Je suis là et montre une fois de plus ma faiblesse de nature. Cette capacité à ne plus faire marcher mes sens un temps soit peu. L'odeur de la cigarette qui s'encre en moi, s'encre en ma peau, mes narines, parfois tellement forte qu'un humain aurait toussé. Tout tressaille. Une encre lourde jetée à la mer, qui empêche de rejoindre le port. Un quai battu par les vents violents, les marées aux impulsions brusques, soudaines, enragées. Le diable incontrôlable des marains. Je sais que je devrais être ailleurs. Mais l'être humain n'est-il pas comme ça? Chercher à se détruire, se faire mal, se fermer sur soi-même, toujours chercher le plus mauvais; dans le seul but de se trouver. Et pourtant cette incapacité à se trouver, tout au long de la vie. Une quête interminable. Ce ciel si lourd qui nous regarde, me pèse. Ne pars pas. Comme ces figures à jamais présentes. Un parc comme une âme inconsciente, sous mes yeux. Un espace déserté en pleine nuit, pourtant si magnifique, étrange, terrifiant.. Une chose malsaine en moi, une expression livide, dégourdir mes jambes puis étaler tout mon corps sur ce banc. Qu'avais-je de plus, de moin que les autres? Mis à part le fait d'être si dangereux, impulsif, de pouvoir faire mal en un seul mouvement si rapide?.. Et tout ces coeurs invisibles qui pulsent dans la nuit noire et sombre.
“-Eurydice..bon sang ça fait la énième fois que je me fais avoir... n'est-ce pas normal de te trouver terrifiante, si tu voyais ton reflet..bon sang!”
Je savais désormais la personnalité de la silhouette terrifiante qui l'était un peu moins. Je me rasseyais alors à ses côtés. Elle pouvais bien sûr se moquer de moi, quoi de plus normal, mais je n'arrivais toujours pas à comprendre comment nous arrivions à nous supporter, à rester un temps soit peu ensemble et parler avec intérêt.. Je regardais un instant son expression et repensant à ma réaction pouffait de rire puis le silence régnait une fois de plus, sérieux, entre nous deux. Ce contraste semblant si calculé à chaque fois, me troublais d'autant plus, son apparence, sa voix...Mais j'avais cette capacité de lui résister, enfin un peu de raison dans ma tête.. Je ne sais si elle arrivait à me cerner, mais pour moi ça m'était impossible, cette personbalité, si troublante, charmante... Mais je me refusait d'y penser, de peur de trop y réfléchir, imaginer, tout gâcher, de ces instants si...particuliers. Que j'aimais à fréquenter parfois, en des circonstances toujours si inattendues.

Spoiler:

Spoiler:

« Quel savoir vivre ! Tu apprendras un jours - à tes dépends sûrement - que certaines vérités se taise ; surtout auprès de la gente féminine. Me suis - je permis de te t'exprimer à quel point je trouvais ta réaction ridicule et pathétique ? Il me semble que non ; tu devrais en faire de même quant à l'expression que t'infliges ma présence. »

» I'm not alone [Pv Noah]
» You'll never dream of breaking this fixation.| Noah.
» « Un terrain de glace pour une femme de marbre. » ft. Noah
» Noah G.T «regarde un peu mon ombre, perds toi dans mes songes..
» Les sensations fortes, rien de telles pour démarer la journée du bon côté... ::Noah chou::